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conseil d'administration société air france n°13 20 mai 2014

A l'issue de l'Assemblée générale du Groupe AFKL, le conseil d'Administration d'AIR France s'est réuni. Suite aux dernières élections au sein de la société, une nouvelle équipe d'administrateurs salariés a été mise en place. Concernant les membres indépendants, trois nouveaux administrateurs rejoignent ce conseil, trois cessant leur fonction. Composition du Conseil d'Administration de la Société Air France : Six Administrateurs Dirigeants d'AIR FRANCE Frédéric GAGEY : Président Directeur Général d'Air France (Président du Conseil) Alain BASSIL DG Délégué Opérations, Dirigeant responsable d'AF Xavier BROSETA DG Adjoint Ressources Humaines et Politique Sociale d'AF Bruno MATHEU DG Délégué Activité Passage Long Courrier d'AF Florence PARLY DG Adjoint Activité Passage Point à Point Pierre-François RIOLACCI Représentant permanent d'Air France-KLM Six Administrateurs indépendants Jean-Louis CHAMBON Gérant de la société JLC stratégie Dominique-Jean CHERTIER Conseiller du Président du Groupe SAFRAN Jean-Claude COURCOL Ancien DG d'Air Inter Europe jusqu'à la fusion Bruno METTLING DG Adjoint Ressources Humaines du Groupe ORANGE Jean PEYROT Ancien Contrôleur d'Etat d'Air France Ursula SAINT-LEGER Directrice des Ressources Humaines de la société APTARGROUP Six Administrateurs représentant les salariés Valérie COULON, représentant les Personnels au sol Didier DAGUE, représentant les Personnels au sol Pascal MATIEU, représentant les cadres Personnels au sol Marie RAMON, représentant les PNC David RICATTE, représentant les Personnels au sol Emmanuel SCOFFIER, représentant les PNTSelon l'article 16 des Statuts de la société Air France « Le conseil d'administration détermine les orientations de l'activité de la société et veille à leur mise en ?uvre par la direction générale. Le conseil se saisit également de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. »C'est donc une nouvelle équipe qui aura cette lourde tache dans un moment encore difficile pour nos compagnies en pleine restructuration.Pour nous administrateurs salariés, il faudra concilier l'intérêt des salariés, la défense de nos métiers avec les futures orientations du groupe AF, en plaidant pour une  politique sociale digne de ce nom et ce,  dans un environnement économique en perpétuel évolution. Cette conciliation n'est pourtant pas toujours antinomique, mais certains choix commandés au nom de la rentabilité ou compétitivité, peuvent s'avérer extrêmement compliqués?.Gageons que nous pourrons, comme lors du précédent mandat,   faire cause commune au profit de nos emplois et de tous les salariés du groupe : PNC, PNT, PS.PERSPECTIVESCommandité par la direction d'Air France et d'AFKL pour résoudre la problématique liée aux pertes récurrentes du Point à Point  (PAP), le groupe d'expert vient  de rendre son rapport; suivront des discussions avec les Organisations Professionnelles à la rentrée. Ces nouvelles orientations seront certainement à haut risque, socialement parlant. D'autant qu'en interne certains durcissent déjà le ton? La presse est largement à l'?uvre pour commenter ce rapport. Il est vrai qu'en ayant eu possession avant l'heure il lui a été plus facile de le détailler? Les salariés n'ont plus qu'à lire ce qui en ressort en attendant les décisions de la direction générale.Le moyen-courrier point à point, accablé de tous les maux, a du mal à sortir du rouge et on le voit dans de nombreuses compagnies se retrouvant « relégué » dans des filiales où la sous-traitance est de mise. Les nombreux salariés de ce réseau sont depuis longtemps inquiets quant à leur avenir et les perspectives sont peu propices à l'enthousiasme. Si tout le monde s'accorde à penser qu'il faut repenser ce réseau, tant la concurrence est rude, les solutions envisagées ne sont pour autant que peu acceptées. Pourtant, il est dit et redit que ce marché est d'une grande richesse pour une compagnie généraliste. Au même titre que le moyen-courrier hub (50% des passagers sont en correspondance à CDG), le point à point génère une clientèle future importante, car souvent prête à emprunter les vols long-courriers, les programmes de fidélité servant « d'appât ».Au sein du Groupe, trois marques se sont installées, chacune sur un segment particulier. Mais encore aujourd'hui les frontières sont minces. Il y a l'apport du hub Air France, le point à point Air France, le point à point TRANSAVIA, le HOP ! régional, le HOP ! hub, le HOP ! point à point, sans oublier les vols Bases Province? Certes les opportunités sont larges et la flotte adaptée aux différentes lignes mais il y a matière à  semer la pagaille dans les esprits de tous !Derrière toutes ces offres, PAP, Hub, Réseau régional se décompose une autre segmentation celle du prix : offre « light » type low-cost  avec services annexes mais au choix du passager et un service plus traditionnel et même haut de gamme avec AF qui veut retrouver de l'allant avec la « FRENCH TOUCH » particulièrement sur long-courrier, mais  comptant  faire de même sur le moyen-courrier/hub.Doit-on clarifier ces marques ? Y a-t-il intérêt à compartimenter autrement les offres? C'était la feuille de route du groupe de travail. Etoffer le réseau TRANSAVIA à ORY, rapprocher HOP ! du point à point à d'Air France ou toute autre solution retenue en prenant en compte l'évolution du marché et le comportement des différentes clientèles  amènera de fait la question des conséquences sur l'emploi et le devenir des salariés.  C'est le point crucial qu'il faudra traiter avec la plus grande prudence, sauf à trouver la croissance sur long-courrier qui permettrait  de développer l'activité et d'asseoir l'entreprise face à ces concurrents. Le plan TRANSFORM 2015, toujours en cours et dont les pans n'ont pas encore été complètement déclinés dans toutes les compagnies, laisse déjà place à un « remplaçant » dont les contours restent encore vagues. Des propos sibyllins dans la presse et à l'Assemblée générale du Groupe AFKL concernant un nouveau plan stratégique axé sur le développement ont déjà préparé les esprits, mais on comprend assez vite que le rapport des experts en constituera la base. S'il est normal d'avoir toujours un projet en tête et que la vie ne s'arrête pas en 2015, les salariés voient toujours d'un mauvais ?il les nouveaux plans, rarement associés à des hausses de salaires. Mais on peut innover?COMPTES TRIMESTRIELS 2014 Les comptes de ce premier trimestre apportent un début de satisfaction. D'une part les améliorations sont là et les comparaisons avec l'an dernier sont nettement favorables. D'autre part les résultats sont conformes au BUDGET ! Cela parait tout « bête » mais bizarrement c'est assez rare pour le souligner. La sagesse dans les prévisions a, cette fois, prévalue. Tant mieux, car quoi de plus plombant pour le moral que de commencer l'année en retard? d'autant que le 1er trimestre est loin d'être le meilleur. Le Chiffre d'affaires est en baisse. L'effet change et le décalage des vacances de Pâques en  sont les 2 raisons majeures. Ce décalage devrait se retrouver favorablement au second trimestre.L'activité passage, 82% du chiffre d'affaires global, montre comme toujours des résultats disparates en fonction des réseaux. Le CMC affiche une nette amélioration de la recette au siège (RSKO) mais toujours au prix d'une forte réduction d'activité notamment sur le Point à Point (-15%). Sur Long-courrier, la recette baisse légèrement : la hausse des fréquences en Amérique Latine a eu raison de la recette unitaire, de même sur l'Afrique où la concurrence s'intensifie notamment avec CORSAIR. La maintenance et le cargo sont toujours aux antipodes.  La maintenance décroche des contrats forts lucratifs, et le cargo, tout en améliorant ses résultats grâce aux économies de Transform et à une hausse du remplissage  est toujours en difficulté. La baisse de l'offre tout cargo atteint 10%.  Si IATA prévoit une amorce de reprise, le retour à la profitabilité est encore loin. Les charges d'exploitation continuent de baisser principalement sous l'effet des charges salariales et du pétrole. Les redevances, taxes et impôts beaucoup moins? le message n'est pas complètement passé?C'est donc à nouveau la réduction des coûts qui permet de compenser une recette unitaire capricieuse. Le résultat d'exploitation est en amélioration de 91M? comparé au premier trimestre de 2013. Que ce soit par activité ou par compagnie, le REX progresse tout en restant négatif, à l'exception de TRANSAVIA davantage impacté par le décalage des vacances de Paques mais les engagements concernant le second trimestre sont de bon augure. La dette nette  a légèrement augmenté. En raison de la succession d'exercices négatifs, il sera nécessaire de recapitaliser Air France. Les prochains exercices doivent donc inverser impérativement cette tendance, que ce soit en termes comptables ou pour les efforts fournis au quotidien par chacun. Personne n'admettrait d'avoir participé lourdement à un redressement qui ne serait pas réel.Verre à moitié plein/ à moitié vide, chacun interprète à sa façon? Il est évident que les efforts des salariés ont porté leurs fruits, mais les propos annonçant une « nouvelle couche » sème l'inquiétude.  Le désarroi des salariés est patent. Le monde actuel bouge en permanence, l'adaptation incontournable. En tant que consommateur, nous nous en réjouissons mais le revers de la médaille concerne les salariés que nous sommes, avant d'être consommateurs. La presse spécialisée de l'aérien souffle le chaud et le froid au travers des différents articles : prix des billets en baisse, augmentation régulière  du nombre de passagers dans le monde, activité aérienne en plein essor et? ouverture de ligne low-cost sur long-courrier par NORVEGIAN avec du PNC thaïlandais payé au lance pierre, réflexion de Lufthansa de créer une nouvelle low cost, moins chère que GERMANWINGS, chantage des compagnies du Golfe : Airbus contre créneaux européens sans omettre les salariés de RYANAIR logés dans des mobile-home, histoire de nous faire rire?jaune. Certains diront c'est le monde de l'entreprise au service des clients, devoir répondre à la demande. Il faut également entendre la voix des salariés subissant ses évolutions incessantes assorties d'économies tout aussi incessantes. Trouverons-nous un jour l'équilibre ? Les compagnies généralistes AFKL, Lufthansa viennent de réagir en adressant un courrier commun à la commission européenne pour souligner la concurrence déloyale de certaines compagnies. Le rapport Abraham sur la fragilité des compagnies européennes semble avoir réveillé les esprits. Il reste à espérer que toutes ces initiatives ne restent pas sans réactions de la part de nos politiques nationales et européennes.DEVELOPPEMENT DURABLEDomaine très vaste et au combien actuel, un point a été présenté au conseil. Il concerne la responsabilité sociétale de l'entreprise de façon globale au travers de son activité et de son rôle d'employeur.En raison de son succès, permettant à chacun de sillonner le monde, le transport aérien subit les foudres du monde écologique et est souvent montré du doigt. Il est donc essentiel de prendre conscience des dégâts  causés et d'y remédier en adoptant une politique citoyenne à la hauteur des enjeux mais également de rétablir la vérité quant aux nuisances sans  nier l'évidence. Faire le pari de concilier la volonté de déplacement des individus tout en limitant les dangers pour l'homme et la planète est l'exercice difficile de cette industrie.  AF et le groupe AFKL s'investissent sur l'ensemble de la chaine aérienne : entretien, vols, nuisances sonores, déchets, pollution, carburant  les actions sont nombreuses. Ce qui est largement reconnu à l'extérieur. Sujet commun à tous dirigeants, salariés, passagers et certainement fédérateur, les efforts faits mériteraient une publicité plus audacieuse. Au-delà des effets sur l'environnement, ce sujet concerne l'éthique de l'entreprise dans son rôle d'employeur citoyen. Très investi dans les actions humanitaires, dans le développement local en tant que premier employeur privé d'Ile de France, il doit en outre soutenir une politique sociale responsable. Et c'est là que le bât blesse quand on se souvient de la condamnation pour travail dissimulé au sein de Cityjet. Souhaitons que ce comportement soit banni au sein du groupe (mais également au sein de l'Union Européenne) et que nous ne profitions plus « d'opportunités » déloyales qu'en parallèle nous décrions chez nos concurrents. Nous gagnerions en crédibilité mais surtout humainement parlant.A l'occasion de ce nouveau bulletin je tiens, avec Antoine SANTERO mon suppléant, à vous renouveler tous nos remerciements pour nous avoir accordé votre confiance. Issue de la liste Intersyndicale PNC je m'attacherai à représenter l'ensemble des PNC quelle que soit, ou non, l'appartenance syndicale. Le futur qui se dessine ne doit en effet donner lieu à aucune dispersion, tout particulièrement dans cette instance.Je souhaite également saluer les trois administrateurs salariés qui ont cessé leur mandat. Ces quatre ans n'ont pas toujours été faciles mais le travail commun, la solidarité et le respect mutuel nous ont permis d'affronter les difficultés. Preuve qu'il est possible, indépendamment des idées, des « chapelles » syndicales et des métiers, d'unir nos forces. Plus que jamais nous en avons besoin !Marie RAMON Administrateur PNC, élue

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