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En direct du CA AF N°36. Septembre 2022

Si les résultats du troisième trimestre ne seront pas publiés avant fin octobre, ils iront sans aucun doute bien au-delà des espérances que le groupe avait il y a encore quelques mois, quand la reprise était encore incertaine. Le groupe Air France a même mieux résisté à ce pic été que ses concurrents.


DÉFIS DE L’ÉTE... POUR LES PERSONNELS
 
Malgré des difficultés opérationnelles souvent compliquées à vivre dans nos quotidiens de PNC comme pour nos collègues du sol, nous avons su collectivement faire face au défi de l’été quand beaucoup d’autres compagnies annulaient des centaines de vols par manque de personnel ou du fait de mouvements sociaux.

Notre programme été a atteint quasiment 90% de celui proposé en 2019, nous avons assuré plus de 99,7% de nos vols en moyenne en juillet- août, quand British Airways et Lufthansa en ont annulé des milliers et KLM entre 10 et 20 par jour suite aux restrictions de trafic voyageurs imposées à Schiphol.


FOCUS SUR LES RÉSULTATS DU 2EME TRIMESTRE (avril-juin 2022)
 

  • Chiffre d’affaires :           4 062 (millions d’euros)
  • Coûts opérationnels :    -3 929
  • Rex*    :                          133
  • Résultat net :                 -48 millions

*Résultat d'exploitation : représente la différence entre nos recettes et nos coûts.

Les activités passage et cargo du 2ème trimestre ont été dynamiques et supérieures au budget.
Nos coûts sont malgré tout très impactés par la hausse des prix du carburant. Nos coûts-carburant représentent près de 1,2 milliard d’euros sur le trimestre, soit près d’un tiers de l’ensemble de nos coûts opérationnels et 500 millions de plus que ceux prévus au budget de ce trimestre.

Le fuel devient notre premier poste de dépense et dépasse nos coûts de personnel (environ 1,06 milliard pour ce trimestre). En revanche, en excluant le pétrole, nos coûts unitaires sont en baisse de 1,5% par rapport à 2019.

Notre résultat d’exploitation (différence entre nos recettes et nos coûts) est malgré tout meilleur que celui attendu et repasse en territoire positif = +133 millions.

La demande de nos clients semble à ce stade suivre les hausses tarifaires et permettre de compenser la hausse des coûts carburant. L’impact du conflit en Ukraine paraît limité sur notre activité.

Notre résultat net de ce 2ème trimestre est négatif à -48 millions. Cela s’explique notamment par les charges d’intérêts sur nos dettes.


INVESTISSEURS ET ENDETTEMENT
 
L’investissement du groupe Apollo à hauteur de 500 millions d’euros a été confirmé en juin. C’est une opération d'investissement pur et ce fonds d’investissement ne rentre pas au capital d’AFKLM à la différence de CMA CMG. Cet armateur français est entré au capital d’AFKLM à hauteur de 9% dans nos opérations de recapitalisation de juin.

Ces opérations permettent de nous désengager peu à peu du prêt externe de l'État français (devenus en 2021 des “titres super subordonnées” et dont les intérêts des 1,4 milliard restant à rembourser pèseront encore sur notre bilan).

Enfin, l'étalement du PGE -Prêt garanti par l’État - (3,5 milliards, qu’il faudra commencer à rembourser en 2023) et de nos reports de charges (1,2 milliards) ne doivent pas nous faire oublier que notre situation de dette nette et de fonds propres très négatifs limite nos marges de manœuvre.

L’objectif d’un résultat d’exploitation à l’équilibre pour 2022 et l'amélioration de nos marges restent les priorités du groupe. Nous aurons besoin encore sur plusieurs années de la confiance des investisseurs.


INFLATION ET RECONNAISSANCE SALARIALE : Les enjeux de maintien de paix sociale
 
Si le groupe a su faire de l’été une réussite, c’est en grande partie grâce à des salariés engagés et capables de s’adapter en permanence pour faire face aux multiples difficultés rencontrées au quotidien.

Face à une inflation que la plupart d’entre nous n’a jamais connu et après plus de 2 ans de modération salariale, il devient urgent pour les salariés de se voir proposer des mesures de reconnaissances salariales.

Le pari d'investir dans la reconnaissance des salariés -ce qui passe notamment par des revalorisations salariales, mais aussi nos conditions de travail et une politique d’embauches pérennes- ne représente pas seulement des coûts structurels supplémentaires mais un pari sur l’avenir. 

Maintenir une paix sociale et entretenir la motivation de tous sont des objectifs non seulement indispensables compte tenu des enjeux qui attendent le groupe, mais pourraient nous différencier de nos concurrents dont les grèves et les manques de personnels pourraient avoir des conséquences sur leur avenir et leur stratégie. Avec des marges de manœuvre limitées, la direction fera-t-elle ce pari ?


VU DANS LA PRESSE CET ÉTÉ
 
Les mouvements de grèves (Ryanair, Easyjet, SAS, Lufthansa, ADP…) et les manques de personnel sont des sujets récurrents de l’été.

- Grève Lufthansa : presque aucun vol à Francfort et Munich aujourd’hui (air-journal.fr 02/09/22)
Plus de 800 vols sont annulés en Allemagne ce vendredi par la compagnie aérienne Lufthansa en raison d’une grève de pilotes, quasiment aucun départ n’étant programmé dans les aéroports de Francfort et Munich. Plus de 130 000 passagers sont affectés.

- Transavia, Lufthansa, Ryanair… : le ciel européen par les grèves. (Les Échos 31/07/22)
Les grands départs en vacances sont perturbés dans tous les aéroports européens, à Heathrow, Francfort ou Bordeaux-Mérignac. Aux appels à la grève se couple le manque criant de personnel, alors que le trafic dépasse par endroits les niveaux de 2019.

- Grèves PNC : Transavia et Ryanair annulent des vols (air journal.fr 13/07/22)
La grève d’un syndicat d’hôtesses de l’air et stewards de la compagnie aérienne low-cost Transavia France entraîne ce mercredi l’annulation d’au moins 27 vols. Chez Ryanair, c’est en Espagne que la grève des PNC affecte les passagers.

- Ryanair : la grève est prolongée de 12 jours en Espagne (L’Echo touristique 4/7/22)
En Espagne, les hôtesses et les stewards de Ryanair ne lâchent rien ! Ils reconduisent leur grève pour 12 jours en juillet.

- Grève à Paris CDG: environ 10% des vols annulés ce jeudi (L’Écho touristique 30/06/22)
Dans la seule matinée de jeudi, quelques 17% des vols au départ ou à l’arrivée de Paris-Charles de Gaulle (CDG) seront annulés en raison d’un mouvement social.
 
Commentaire : Après des coupes drastiques de personnels et des salaires qui ne suivent pas l’inflation, comment s’étonner de voir des mouvements de grève partout en Europe, notamment chez les PNC les moins bien considérés des compagnies low-cost ?

Chez Transavia il est malgré tout bien regrettable qu’il ait fallu passer par un conflit de 5 jours très coûteux, pour que des propositions salariales acceptables soient enfin faites aux PNC.

Certains de nos collègues TO -et donc des PNC du groupe AF- avaient un SMMG inférieur au SMIC comme je l’ai rappelé lors du dernier Conseil d'Administration. Gageons que la direction en tirera des leçons pour éviter qu’un tel gâchis ne se reproduise.

- La France bien partie pour rester la première destination touristique mondiale (La Tribune 31/08/22)
L’été touche à sa fin mais l’arrière-saison promet encore de beaux succès pour la saison touristique 2022. Les chiffres du tourisme sont bons et permettent à la France de confirmer son rang de numéro un mondial dans le secteur.
 
Commentaire : À la différence de nos concurrents directs qui voient parfois leurs HUB saturés (Heathrow limité actuellement à 100 000 passagers par jour) ou limitent leurs capacités, l’attrait de la France et un HUB à CDG pouvant accueillir près de 200.000 voyageurs par jour sont pour notre groupe de vraies opportunités et qui peuvent rassurer nos investisseurs et nous donner des raisons d’être optimistes.


À bientôt.
Fabrice HURET, Steward AF.
Administrateur PNC.
Élu au Conseil d’Administration du Groupe AF
Contact :  fahuret@airfrance.fr

 

 

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