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En direct du CA AF N°34. Mars 2022


Les résultats du 4ème trimestre montrent un début d’amélioration. Si les pertes opérationnelles cumulées de l’année 2021 dépassent 1,4 milliards d’euros pour le Groupe AF, celles-ci se concentrent essentiellement sur le premier semestre. Le dernier trimestre affiche un résultat d’exploitation* encourageant et légèrement positif (+52 millions d’euros).

* Résultat d’exploitation : différence entre nos recettes et nos dépenses augmentées des amortissements. Il représente la création de la valeur ou la perte générée par les opérations.
 
En 2021, nos coûts sont inférieurs de 4% par rapport à ceux budgétisés, malgré une hausse de la couverture carburant. Cela confirme la capacité du Groupe à devenir plus compétitif. Car si la hausse des recettes est observée sur les marchés, c’est bien l’amélioration de nos coûts qui semble être scrutée par de potentiels investisseurs. Les investissements de renouvellement de notre flotte devraient continuer de participer à l’amélioration de nos coûts.

 
COMMUNICATION FINANCIÈRE ET RÉALITÉ

 
Le discours en externe doit rassurer les investisseurs dont nous aurons besoin sur plusieurs années, pour retrouver une meilleure situation financière.
En interne, la Direction ne cesse de nous rappeler que notre niveau de trésorerie (4,4 milliards) ne doit pas faire oublier les défis qui nous attendent… et surtout nos dettes.
 
Nos pertes cumulées sur 2020/2021 dépassent 5 milliards d’euros et les 9 milliards de financements et d’aides reçues font du désendettement une priorité.
La reconstitution de nos fonds propres*, profondément négatifs (-5,3 milliards), reste donc l’enjeu majeur.

* Fonds propres : ils représentent la richesse de l’entreprise. Soit, Ce que l’on possède (nos actifs) diminué de ce que l’on doit (nos charges et nos dettes).
 
Plusieurs scénarios sont envisagés pour rétablir la trajectoire financière du Groupe Air qui devront passer par plusieurs phases de recapitalisation. Le niveau de l’action AFKLM plafonnant autour de 4 €, ne permettra pas de lever en une seule fois, les fonds dont nous aurions besoin pour nous désendetter totalement.
 
L’entreprise doit faire face à ses engagements auprès de l’État, pris dans le cadre du PGE (Prêt Garanti par l’État) : être un groupe plus compétitif (avec un objectif de marge à 8% à horizon 2026) et accélérer son engagement environnemental. Ces défis, le Groupe ne pourra les relever sans œuvrer pour maintenir la motivation et l’implication de ses salariés. Cela relève d’un numéro d'équilibriste, dans un contexte de modération salariale et de tendance inflationniste impactant notre pouvoir d’achat.
 
Tandis que le NPS client est toujours élevé, l’EPS global (« Employee Promoteur Score », indicateur de la capacité des salariés à recommander leur entreprise pour y travailler) est en berne. Les PNC, en contact direct avec les clients, ont montré leur engagement sans faille depuis deux ans. Maintenir la paix sociale dans l’entreprise devra donc être aussi une priorité pour nos dirigeants.

 
SORTIE DE CRISE / PERSPECTIVES ÉTÉ
 
L’Association du transport aérien international (IATA) vient de publier des données montrant un élan dans la reprise du transport aérien.

L’augmentation des ventes de billets internationaux semble forte, mais reste corrélée aux évolutions et assouplissements des restrictions de voyage. À ce jour, seuls 20% des marchés représentant la demande de voyages de 2019 sont ouverts aux voyageurs vaccinés, sans quarantaine ni tests préalables au départ. Les assouplissements des règles seront indispensables pour favoriser les envies de voyage et accélérer la reprise tant attendue.

Si la majorité des compagnies a coupé drastiquement dans ses effectifs, notre groupe semble mieux armé pour faire face à cette reprise, à condition de bien calibrer le nombre de maîtrises PNC pour AF cet été et des besoins PNC pour TO.

  • Pour AF, l’objectif est de proposer cet été, l’équivalent de 90% de notre programme été 2019, avec aussi l’ouverture de Paris-Québec en ligne saisonnière, à compter de mai.
  •  TO a souffert de la fermeture du Maroc mais ambitionne un été dynamique avec 17 nouvelles lignes au départ d’ORY et 60% de croissance par rapport à 2019.
  • Pour HOP, la restructuration se poursuit et des PNC HOP se portent actuellement volontaires pour intégrer AF à court terme. 

Espérons que les infrastructures ADP (réouverture du S4, nouveau trieur bagages ...), les effectifs de la « PAF » et nos « sous-traitants » seront à la hauteur. Trop souvent les efforts fournis par les personnels front line du Groupe ont été mis à mal par des dysfonctionnements des services externes.

Plusieurs incertitudes demeurent malgré tout : contexte sanitaire, géopolitique mais aussi des incertitudes liées à l’évolution du coût du carburant et du comportement de notre clientèle Affaire, toujours en retrait de près 50% en ce début d’année, par rapport à 2019.

Fabrice HURET

Steward AF Administrateur PNC

Élu au Conseil d’Administration du Groupe AF (AF/HOP/TO)

Contact : fahuret@airfrance.fr

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