Depuis plusieurs mois, la Direction nous répète la nécessité d’une montée en gamme de la cabine W.

Nos clients, qui paient un tarif conséquent pour voyager dans cette cabine dédiée avec des sièges plus confortables, attendent un service à la hauteur de leur investissement.

La comparaison de la 2e prestation proposée par les autres compagnies aériennes sert d’argument pour justifier cette évolution.(mais sans tenir compte de leur compo PEQ/ratio pax évidemment !)

La Direction a donc décidé d’accélérer le processus. Cependant, rappelons que tout n’est pas aussi simple : la charge de travail des PNC à bord, nos configurations avion imposent des limites, et toutes les idées ne sont pas transposables dans notre contexte opérationnel.

L’expérience client souhaite désormais remplacer le sac « Bon appétit » de la prestation secondaire en W par un plateau repas jetable. Des vols tests sont menés avec vos représentants du personnel signataires de l’accord collectif.

☝️ À l’issue des premiers tests, nous avons immédiatement alerté l’entreprise :

➡️ Si l’objectif est d’imposer un plateau jetable de qualité médiocre 😳, alors le message est mal compris.

➡️ En revanche, conserver un sac « Bon appétit », mais avec un visuel repensé et une qualité gustative améliorée, pourrait réellement satisfaire nos clients 😍.

☝️ Notre rôle est clair sur ces vols tests :

➡️ Empêcher d’alourdir la charge de travail PNC

➡️ Ne pas permettre à la Direction de prendre ses rêves pour la réalité

➡️ Sonder nos clients

➡️ Observer les méthodes de service

➡️ Et alerter l’entreprise sur les difficultés rencontrées.

En aucun cas nous ne validerons la mise en place de ce plateau : seule la Direction décidera de ses orientations commerciales. 

D’ailleurs le premier vol test a eu lieu et nous avons déjà fait toutes les alertes nécessaires auprès des responsables. Il est hors de question d’alourdir la charge de travail des PNC en ajoutant des manipulations inutiles.

Par ailleurs, d’autres vols, choisis par la Direction, seront également observés par les commissaires de la CSSCT. Leur mission sera d’évaluer l’impact du dispositif sur les conditions de travail en émettant des recommandations. Ils n’auront ni choix à faire, ni position à prendre sur la mise en place de ce service.